Je dis "à ce point" car nous sommes nombreux à y porter un intérêt certain, et à leur accorder parfois une (trop ?) grande importance dans nos décisions marketing de terrain. C'est la lecture d'un post sur le blog de Seth Godin qui m'a inspiré ce billet. A lire ici : Seth's Blog: Macro trends don't matter so much
Décrocher la lune... ou juste une commande ?
Est-ce que nous ne faisons pas trop compliqué ? Ne sommes-nous pas en train de construire une fusée interplanétaire juste pournon pas décrocher la lune, mais bien décrocher une commande chez monsieur C. Lient, une personne en chair et en os avec des envies, des sentiments, des besoins. Bref tout sauf une statistique.
Il y en aura toujours bien assez pour moi
Partant de là, j'aimerais vous proposer une autre réflexion sur les effets du marché. Vous savez, le marché porteur ou pas, déprimé ou pas,... tout ce qui fait que nous vendons ou pas, finalement.Ah bon ? Quand pour faire ma soupe je vais remplir ma casserole dans la piscine, est-ce qu'une variation du niveau dans une piscine de plusieurs mètres cubes va m'empêcher de remplir ma petite casserole de quelques litres ?
Est-ce que ce n'est pas la difficulté à me pencher (je deviens vieux, je suis rouillé, je ne suis plus habitué à me donner du mal) pour remplir ma casserole ou la cohue autour du bord (forcément il y a une seule piscine dans le village pour remplir les casseroles) qui me rebute ?
Finalement que font quelques dizaines de litres en plus ou en moins dans une piscine de plusieurs milliers de litres ? La quantité nécessaire pour préparer ma soupe y est largement.
Ce n'est dès lors plus une question de quantité totale disponible, mais bien une question de façon de remplir sa casserole. Et ça, ça ne se décide pas en regardant la piscine du bord de la terrasse, mais bien en empoignant la casserole et en se penchant au bord de l'eau pour y puiser sa soupe du jour. une sorte de version revisitée du "think global - act local"
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